Tendance culinaire : les desserts japonais !

Au cours de la décennie qui vient de s’écouler, l’estimation de la cuisine japonaise a considérablement augmenté. Le wagashi n’est pas en reste. Le mot wagashi signifie littéralement « encas japonais », bien qu’il désigne généralement des confiseries sucrées. Ils englobent des articles domestiques tels que le kushi dango, les boulettes de riz sur des brochettes enduites d’un écrasé de haricots, aux gourmandises très raffinées et délicates appelées jo-namagashi.

L’originalité des desserts japonais

La culture nippone est pleine de détails intéressants : de l’orthographe de la langue japonaise à l’énorme influence du pays sur la culture pop mondiale. Ses traditions particulières honorent les nombreux « fans » qu’elle compte à travers la planète. La gastronomie ne pourrait pas être différente, et chacun des plats typiques du pays a sa propre saveur et sa présentation souvent marquée par le caractère incontournable de cette culture. Que ce soit lors d’un voyage au Japon ou dans des pâtisseries japonaises authentiques à Paris, vous retrouverez les plus célèbres gâteaux japonais que vous devez absolument goûter lorsque vous en avez l’occasion. La relation entre le Japon et le reste du monde, notamment l’Europe, a mis en avant la réadaptation des classiques européens à la façon japonaise. Le Japon offre une grande variété de délices traditionnels de style occidental. C’est un pays où l’amour des plaisirs sucrés est à la fois très fort et très rare. Avant même que le sucre ne devienne largement disponible dans le pays, les Japonais élaboraient déjà des aliments sucrés. Le Japon a ainsi développé des compositions singulières à base de composants abordables comme le riz et les haricots doux. Quand le sucre est arrivé au Japon dans les années 1860, la passion des mets sucrés s’est amplifiée. À partir de ce moment, le Japon a commencé à créer un grand nombre de sucreries à l’occidentale, mais avec un peu moins de sucre que les recettes originales. L’une des grandes forces des wagashi se trouve dans leur aspect visuel raffiné et esthétique. En outre, l’art japonais ici se mélange au goût et au luxe. Les réalisations stimulent délicieusement les cinq sens du consommateur. L’apparence émerveille l’œil, le découpage titille le touché, les parfums enivrent l’odorat tandis que la consonance poétique ravit l’ouïe. Dans leur pays d’origine, la dégustation se fait avec le thé en suivant un ensemble de protocoles. En effet, ces douceurs découlent d’une longue tradition.

Les éléments qui composent les wagashi

La plupart des wagashi sont basés sur quelques ingrédients simples, dont les plus courants sont le sucre blanc ou brun, les haricots (haricots adzuki rouges et haricots blancs), le riz à grains courts (mochi) et la farine de riz. Une pâte faite de haricots en purée fine et de sucre qui est fréquemment employée comme garniture ou comme nappage. Plusieurs wagashi utilisent également de la farine de kanten (agar), de kuzu (kudzu), de la farine de blé ou de la fécule de pomme de terre, ainsi que des édulcorants à base d’amidon tels que le mizuame (sirop de sucre clair). Certains wagashi sont assez sucrés, car ils sont censés atténuer l’amertume du thé vert. D’autres disposent d’une touche de sel ou de sauce de soja pour renforcer leur douceur.

Mochi, le meilleur dessert japonais

Le mochi est fabriqué en cuisant à la vapeur et en pilant de la farine de riz jusqu’à ce qu’elle ait une texture gluante et moelleuse associé à un arôme plus complexe. Cette dernière ne dépend pas de l’onctuosité. Elle est un élément essentiel du menu des fêtes du Nouvel An japonais, mais elle est aussi consommée toute l’année dans des soupes sucrées et salées, ou seule avec un fourrage de haricots rouges. Les Mochi ont un goût agréablement sucré, ainsi qu’une structure onctueuse. Comme tout autre dessert, il peut être fourré de différentes sortes de garnitures délicieuses et satisfaisantes, comme la pâte de haricots rouges et la pâte de haricots verts. Il existe en outre une merveilleuse combinaison de glace avec le Mochi. Cette polyvalence a contribué à la popularité de cet entremet à travers la planète, tout comme sa présence dans les mangas.

La place du wagashi en France

Dans l’Hexagone, les délices japonais connaissent un succès retentissant. Le Dorayaki, mochi, yokan, monaka, etc. envahissent le marché de la pâtisserie. Leur nouveauté et la teneur en sucre peu élevé dans la composition participent à cette notoriété. Bien sûr, ils ne vont pas remplacer les éclairs, la mousse chocolat, ou l’Opéra de la Capitale, mais ils contribuent à élargir l’horizon gustatif des Français. Cependant, pour bien les apprécier, il faut accepter le changement et entrer dans leur univers. Leur forme unique intrigue, tout comme leur goût qui unisse parfois le sucré et le salé. La tendance dans l’hexagone se tourne vers de la nourriture saine. Le wagashi, dans les pâtisseries traditionnelles, provient de produits naturels comme la pâte de haricot rouge, la farine de riz ou encore l’azuki. Ils ne contiennent pas d’œufs améliorant ainsi l’espérance de vie des consommateurs.